Les personnages

Suis un enfant nu
une larme qu’on écrase
un crachat d’étoiles

Imagawa Kenjiro (A)
Tel qu’il sera dans quelques années :

Imagawa KenjiroGrand (pour un Rokugani, environ 1,8 m), fin, la peau très pale, presque nacrée. Les cheveux noirs, longs. Les yeux violets. Une beauté efféminée et vaguement dérangeante.
Peu de choses sont connues de lui. Ses parents sont inconnus, enfant il a été destiné au Temple de la Lune dont il portait l’un des stigmates (Cette couleur de peau presque albinos). Il n’en est que rarement sorti, lors des événements familiaux, sous la garde de Soheis (les moines soldats du temple).

Il était considéré comme un « trésor » du clan, l’une des rares personnes à avoir le don de communier avec les Kami. Ses maîtres Shugenja étant morts à la guerre, plus personne ne peut vraiment parler des plans qui étaient prévus pour lui.

Taiseux, distant, intéressé par des choses qu’il semble être le seul à voir, Kenjiro est un agréable compagnon que pour ceux qui aiment être solitaires. Il laisse souvent derrière lui des Origamis. Parfois il lui arrive de parler seul. Plus déroutant encore, quand on lui pose des questions, il peut parler d’événements qui ne sont pas encore arrivés ou qui sont arrivés dans des lieux très lointains.

S’il passait entre les mains d’un psychiatre occidental, ce dernier lui diagnostiquerait aisément un syndrome d’Asperger.

Disciple de Seigneur Lune, cet irascible grand père de la religion rokugane, il rentre au temple systématiquement pour les pleines lunes. Bien qu’il reste silencieux sur ce qu’il fait là-bas, il semble vouer une indéfectible loyauté au temple et à sa manière, à sa famille.
Il manifeste un désintérêt profond pour la politique, les richesses matérielles ou la gente féminine (voire masculine). Il peut rester des heures à regarder le pliage d’une couverture ou les nervures d’une plante. N’étant pas adepte du mensonge ou des subtilités de la sincérité, il préfère se taire. Ceux qui le voient s’entraîner aux arts martiaux sont toujours étonnés : Il canalise à l’entrainement un trop plein d’émotion en un style extrêmement efficace.

Il a tout de même de bon côtés : Serviable, se moquant de sa condition noble, il ne rechigne pas à la tâche. Quand on lui demande son avis, il le donne avec honnête et souvent son œil perceptif remarque des choses différentes des autres.
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Je compte donc le jouer en retrait, vous laissant la place. Je connais très (trop?) bien le monde de L5R. Ce personnage est très peu sociable et peut apporter beaucoup à un groupe qui saurait le prendre. Sa magie est extrêmement efficace (il peut soigner par exemple ou voir à distance) mais il ne l’utilisera que si on lui demande ou s’il perçoit ce qu’il considère comme une menace.

Bien qu’il soit barré, il reste indubitablement sympathique et attachant. Il a juste énormément de mal à communiquer avec les humains, les Kamis étant plus simple pour lui à comprendre.

Imagawa Otaru (D)
16 ans.
Dans 20 ans :

Otaru-MonPlus petit que la moyenne mais trapu, des gestes secs, nerveux mais précis. Des cheveux noirs mi-long, les yeux marron profondément enfoncés sous les arcades sourcilières qui vous scrutent comme s’il épluchait votre âme. Pas très beau, en fait il pourrait passer pour un paysans avec des mains carrées et sans grâce.

Otaru est plutôt du genre silencieux à se fondre dans la masse. En public, il ne parle que si on l’interroge et toujours aussi brièvement que le permet la courtoisie. En privé, il fait preuve d’un caractère sarcastique, ironique et cynique.

C’est un bon combattant, mais il estime qu’il existe d’autres moyens de s’imposer dans un affrontement et que les guerres se gagnent autant avec de l’or, qu’avec du fer. Pour lui, le vainqueur est celui qui amène les autres à combattre à sa place.

Otaru est prudent. Pour lui la paranoïa n’est pas une pathologie, mais une preuve de bon sens. Otaru est pragmatique. Pour lui il y a un chef et des moyens pour une fin. Et peu importent les moyens.

Otaru est éclectique. Pour lui, il faut de tout pour faire un monde, alors autant tirer le meilleur parti des gens qui vous entourent. Ceci inclut les nobles Bushi, le marchand, les lettrés, les paysans ou les membres de la pègre.

Pour Otaru il existe deux catégories de gens : les utiles et les autres. Otaru a tiré une leçon du désastre familial: l’Honneur (Bushido) a tué plus de gens qu’il n’en a sauvés.

Aussi, son point de vue se résume-t-il à quelques maximes :
•    -L’Honneur c’est comme les putes, c’est exclusivement à usage public.
•    -Son honneur est un bouclier pour soi. L’honneur des autres est une arme à retourner contre eux.
•    -Si personne n’est au courant, ce n’est pas déshonorant.
•    -A vaincre sans péril, on triomphe toujours.
•    -Pas témoins, pas de traces.
•    -Tout savoir, c’est tout prévoir.

Bon, il faut encore déterminer sa place dans l’arbre généalogique familial… Mais un proche cousin devrait faire l’affaire, non ?

Otaru est en croisière pour affaires commerciales.

Imagawa Umi (S)

14 ans.
Apparence : 1 m 63, une silhouette garçonne qui commence à fortement se féminiser, yeux verts émeraude clairs très intenses, cheveux noirs mi-longs, gauchère, une vraie beauté qui commence à se révéler.

imagawa-umiLa rumeur dit qu’Umi est née entre chien et loup ; à l’heure où le Seigneur Lune et Dame Soleil sont absents. Ce qui est sûr, c’est que l’ainée d’Imagawa Shotaro et Kyoko vint sous une terrible pluie, quelques minutes avant son frère Kin. A cause de ses yeux verts et de sa gaucherie, signes d’une malédiction de l’outre-monde, Umi fut surnommée la « mal-née » et soumise de nombreuses fois, sans résultats, aux tests du jade.

Autant ce bébé silencieux inquiétait ses parents, autant son frère jumeau Kin était porteur d’espoir, les oracles lui prédisant talents et grand avenir.

Durant la petite enfance, Umi, avec son apparence de garçon manqué, subit souvent l’opprobre et les brimades des autres enfants, qui la surnommait l’enfant du démon. Manquant singulièrement d’agressivité pour se défendre, elle était systématiquement protégée par son frère jumeau Kin et, par la suite, aussi par son frère cadet Tanaka.

Autant Kin manifestait du talent pour tout ce qu’il entreprenait, en particulier dans le domaine artistique, autant Umi démontrait une inaptitude flagrante et une médiocrité totale dans toutes ses activités, hormis, curieusement, un sens inné de la stratégie révélé par le go.

Umi vénérait totalement son frère Kin et ce dernier manifestait à chaque instant un amour profond de sa sœur, le lien extrêmement fort entre les deux étant caractérisé par certaines mauvaises langues comme incestueux. Leurs parents essayèrent plusieurs fois de les séparer, mais cela ne faisait que renforcer le lien entre les jumeaux.

Puis vint le temps où ils furent envoyés dans des écoles, Kin dans l’école d’acteur Soshuro, et Umi, après une dure négociation, dans l’école bushi Akodo.

La formation fut très difficile, la petite Umi ne manifestant aucun talent réel et un manque d’envie évident, à part dans la stratégie où son talent inné éclaboussait les autres… Elle fut reprise un temps par un ancien du clan devenu moine afin de subir des « cours de rattrapage » dans un monastère, comme elle prenait un gros retard dans la formation. D’ailleurs son frère passa le gempuku avant elle, celle-ci n’étant pas au niveau.

Ce qui changea tout fut la mort récente de son frère en « mission ». Elle fut la première à le savoir… Quand le messager arriva, il fut surpris de déjà trouver Umi en deuil de son frère, et, rompant avec la tradition, cette dernière commis un mini-scandale car elle coupa sa natte pour marquer le deuil de son frère.

Umi se mit alors avec acharnement quasi-fanatique à ses études, et sa volonté farouche compensa peu à peu le retard.

Suite au drame du clan et la mort de tous les samouraïs, elle fut rappelée avec les autres, mais elle est enfin prête pour le gempuku, qu’elle va passer en même temps que son frère cadet Tanaka. Au retour « définitif » de l’école, Umi avait du mal à cacher une grande tristesse, comme si elle avait enfin apprise à aimer ce qu’elle faisait.

Umi est souvent solitaire, les gens l’évitant. En dehors de l’entrainement, elle lit souvent et mène des activités artistiques dans le jardinage ou la peinture, même si elle présente toujours aussi peu d’aptitudes à leurs réalisations.

Absolument pas rancunière, elle présente toujours un visage aimable et caractère extrêmement gentil à ceux qui l’abordent, quel que soit leur rang, et essayent toujours d’aider, même si elle doit aller se purifier après.

De façon générale, en dehors de sa réputation sulfureuse, elle est parfois tenue à l’écart, car elle fait souvent référence au bushido, reste indélébile de sa formation…

Imagawa Kiba (P)

14 ans, bushi combattant de l’outre-monde.

kiba young test copieKiba tient son nom de son premier acte sitôt né… il mordit le doigt de la sage femme qui venait de le sortir du ventre de sa mère… Il avait en effet une canine déjà poussée et savait s’en servir…. Si sa mère aima tout de suite cet enfant volontaire, son père vit là un signe d’impureté possible. Il décida que son fils ne mériterait son respect qu’en prouvant que sa canine était un signe de force et de valeur et pas celui d’une corruption. C’est ainsi que le père de Kiba décida dès sa naissance qu’il serait élevé chez les crabes… soit il combattrait les impurs soit il serait corrompu et tué.

Ainsi Kiba fut durant son enfance à la fois choyé par sa mère et élevé à la dure par un père distant (même si au fond de lui il espérait le voir triompher). Ce dernier veilla cependant à ce que Kiba soit instruit dans l’art de la guerre. Kiba comprit très tôt que son père attendait de lui de devenir fort et sans pitié pour les corrompus. Il souffrit sans broncher de l’éducation « spartiate » inculquée par son père… Une fois sur le mur, face à la corruption, il s’employa à devenir plus malin, plus fort et plus impitoyable que ses camarades. Il devint le chef d’une petite bande qui veilla à aider les guerriers sans oublier de se protéger contre les excès de ces derniers. Kiba devint un enfant sans enfance, combattant les corrompus sans relâche afin de recouvrer le respect d’un père qui ne fut pour lui qu’un brillant maître d’armes.

Ses parents sont morts cet été… Son père avait reçu un rapport élogieux sur son fils… Kiba va devenir un homme durant le Gempukku… Son père n’est plus là pour voir son fils revenir honorable… C’est le regret de Kiba, aussi il fera tout pour se présenter devant son père quand il sera temps de rejoindre Jigoku, l’au-delà.

Kiba ne peut tolérer l’impur… Il est prêt à pardonner à un voleur surtout si ce dernier a volé pour nourrir un enfant… mais pas à un impur…

Kiba n’est pas un asocial… il aime manger, boire… il aime les filles légères et ne s’embarrasse pas de préludes compliqués… et il aime se battre.

Il n’est jamais autant à l’aise que dans son armure lourde et les armes prêtes à être dégainées.

La courtoisie n’est pas son fort… par contre il veille à ce que son courage ne soit jamais pris en défaut… Il n’est pas un sentimental mais vénère tout particulièrement le souvenir de ses parents et cherchera à éviter toute souillure et à l’éliminer si elle est découverte.

Imagawa Watanabe (G)

13 ans, bushi garde du corps de Kenjiro, petit frère de Kin et Umi (S).

Very young samurai mon

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